Les secouements par simple jeu ne sont pas suffisants pour provoquer des lésions caractéristiques, de même que les manœuvres de réanimation cardiopulmonaire.
Ces lésions sont aussi de nature hypoxique (manque d'oxygène), le secouement provoquant des difficultés respiratoires par lésions à la jonction occipito-cervicale.
Les auteurs du rapport gouvernemental suédois ont retenu comme critère d'inclusion dans leur revue systématique l'existence d'enregistrements vidéo, de témoins, ou d'aveux détaillés de secouements dans les études cliniques.
Les enquêteurs présentent ainsi au suspect les « preuves » du secouement, par exemple des descriptions de témoins ou des expertises scientifiques formelles.
Les médecins considèrent en effet que les hémorragies rétiniennes du nourrisson proviennent directement des forces d'accélération causées par le secouement.
Leur conclusion est « qu'il n'y a pas assez de preuves scientifiques établissant la validité diagnostique de la triade pour identifier le secouement traumatique ».
La plupart des cas de bébés secoués sont des cas répétitifs, où l'on retrouve des précédents de maltraitance (y compris de secouement) qui n'avaient pas été diagnostiqués auparavant.