Le conte voltairien veut donc distraire et plaire mais il veut aussi — et c'est la que réside sa dimension philosophique — faire réfléchir son lecteur.
En 1787 et 1788 il anime le courrier des lecteurs du quotidien par une série de lettres où se mêlent érudition philologique, polémique et ironie voltairienne.
Autrefois réformé pour idiotie et faiblesse d'esprit, Švejk est le type même de l'ingénu voltairien : honnête, naïf et incompétent, il révèle parfois une ruse dont on ne l'aurait pas soupçonné.